Théodore Rousseau, le fraternel

Avec Théodore Rousseau (1812-1867), on communique avec la forêt, comme avec des individus d'une ancienne et vaste famille... C'est simple, c'est beau, c'est fraternel.

 

Un bel événement au Petit-Palais à Paris (jusqu'au 7 juillet 2024).

Le plus : la mise en perspective avec ses contemporains photographes (Eugène Cuvelier, Charles Bodmer...), et l'exposition d'un superbe daguerréotype de v. 1845. Rousseau fera également des clichés-verre. À noter l'astucieuse scénographie d'entrée.

 

Et aussi le Théodore Rousseau lanceur d'alerte. Dès 1840, l'État et les entrepreneurs saccagent la forêt de Fontainebleau, abattent des arbres pour l'industrie, plantent d'autres espèces pour les exploiter, créent des installations. Le peintre mobilise autour de lui et parvient à faire établir une protection relative des lieux par l'Administration. Comme quoi, il faut persévérer encore et encore.

 

 

Un regret : la monumentale et historiquement importante Allée des châtaigniers du Louvre n'était pas visible...

Quelques œuvres du peintre :

 

1) En forêt de Fontainebleau, 1830 (Hambourg, Kunsthalle).

 

2) Arbre dans la forêt de Fontainebleau, 1840-1849 (Londres, Victoria and Albert Museum).

 

3) La Mare aux Fées, forêt de Fontainebleau, 1848 (Collection particulière).

 

 

4) Détail de Paysage avec ciel orageux, vers 1842 (Londres, Victoria and Albert Museum).

1) Charles Marville, Mare aux Fées à Fontainebleau, 1854 (Musée d'Orsay, Paris).

 

2) Charles Bodmer, Forêt de Fontainebleau, avant 1874 (Musée d'Orsay, Paris).

 

3) Anonyme, daguerréotype, Grands Chênes, forêt de Fontainebleau (?), vers 1845 (Musée d'Orsay, Paris).

 

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